Élaborée en 1956, la taxonomie de Bloom organise les objectifs d’apprentissage selon 6 niveaux d’acquisition. Cette classification est aujourd’hui utilisée par les formateurs, concepteurs pédagogiques et responsables de formation (L&D) afin d’élaborer des programmes pédagogiques et leur évaluation en fonction du niveau d’objectif à atteindre. Intéressons-nous d’abord à un premier palier : connaître et comprendre.
Benjamin Bloom
Enseignant-chercheur en psychologie spécialisé en éducation, Benjamin Bloom travaille au conseil d’examen de l’université de Chicago lorsqu’il s’intéresse aux compétences mises en œuvre dans un processus d’apprentissage. Ses travaux de recherche menés en partenariat avec d’autres universitaires américains l’amènent à identifier et classer 6 opérations cognitives, progressivement mobilisées par les apprenants en période de formation : connaissance, compréhension, application, analyse, synthèse et évaluation. Leur schématisation sous forme hiérarchisée donne naissance en 1956 à la taxonomie de Bloom.
Connaître et comprendre : quels enjeux pour la formation ?
Premier niveau de la taxonomie de Bloom, la connaissance consiste à acquérir des informations et à les mémoriser afin de pouvoir les restituer. Cette compétence se traduit par des verbes d’action tels que citer, définir, nommer ou encore identifier. Mobilisée dans un second temps, la compréhension désigne, quant à elle, la faculté d’interpréter l’information à partir de ce qui a été appris. Il s’agit ici pour l’apprenant d’être en capacité de traduire, reformuler et expliquer des idées ou des concepts étudiés.
Connaître & comprendre, un exemple de projet à la loupe
Appliquons la taxonomie de Bloom à un cas concret et voyons quel équilibre adopter pour répondre aux objectifs pédagogiques : l’application d’une nouvelle réglementation (RGDP, mise en conformité…) par exemple.
Plusieurs facteurs de réussite permettent d’accroître les résultats d’une telle action :
- Expliquer pourquoi il est important de suivre la formation : le manager doit donner du sens pour motiver les collaborateurs. Ils doivent comprendre les enjeux de cette formation – « Que se passe-t-il si je n’applique pas cette nouvelle réglementation ? »
- Utiliser le micro-learning : pour ce type de programme, les formats courts de type vidéo sont particulièrement recommandés. La transmission de l’information ne nécessite pas forcément un parcours long enchaînant plusieurs types d’activités.
- S’assurer de la compréhension de la formation : le manager doit mettre en place les process et méthodes nécessaires pour contrôler l’acquisition des connaissances visées.
- Collecter et exploiter les données fournies par votre solution de digital learning : le moissonnage et l’interprétation de la data permettent, selon les cas, d’adresser une population spécifique, de recommander un contenu particulier, ou encore de prescrire des ressources complémentaires en fonction d’un score, d’un taux de complétion…
Les concepteurs pédagogiques et les formateurs utilisent très fréquemment la taxonomie de Bloom pour évaluer le niveau d’objectifs et comprendre les mécanismes d’apprentissage. C’est un outil très pratique pour le L&D et les entreprises pour évaluer le niveau de compétence des apprenants, définir les objectifs d’une formation et planifier les séquences d’apprentissage de manière progressive. Sur la base de cette analyse pédagogique, les solutions de CrossKnowledge permettront d’améliorer le taux de réussite de vos formations. Comment ? En créant une expérience utilisateur engageante pour les apprenants, en proposant des fonctionnalités d’évaluation interactives pour valider les connaissances, en facilitant les échanges entre experts internes (formateurs) et collaborateurs, et en utilisant des méthodes de learner marketing pour suivre l’évolution des apprenants.
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